Réunion sur le Plan Alimentaire Territorial PAT l’étude du maillage agro-alimentaire en Indre-et-Loire pour la valorisation des produits locaux

14/09
2018

Les objectifs de ce Plan Alimentaire Territorial, déjà largement engagé sur notre territoire, est double. Il est motivé d’une part par une demande sociétale défendant une alimentation saine et de proximité. D’autre part, il reste l’un des moyens de redonner de la valeur ajoutée aux exploitants pour une meilleur rétribution (surtout en raison de l’année 2016 qui reste une année difficile et sans compter sur les conséquences de la sortie du zonage).

L’idée est de développer et dynamiser le territoire en ouvrant de nouveaux marchés et en trouvant des producteurs locaux pour alimenter ces nouveaux marchés.

Projet qui doit se concevoir de manière concertée et partenariale, tant sur le plan territorial que départemental, en tenant compte bien sûr des ambitions de chacun. Seule une collaboration avec l’ensemble des acteurs permettra en effet de construire une demande locale, dans un contexte réel et satisfaisant pour tout le monde.

Projet qui repose donc sur :

  • un maillage du zonage, de la production à la distribution, afin de pouvoir répondre aux appels d’offres locaux par regroupement des producteurs, comme dans le cas de la future cuisine centrale. Il est à retenir que le fait de se mailler avec d’autres EPCI du territoire peut permettre d’appeler en plus d’autres fonds d’Etat ou Européens.
  • un accompagnement de la filière agricole afin : – de la développer et de mieux l’organiser, – de sécuriser les nouveaux exploitants entrants en facilitant les débouchés, par exemple sur une partie de leur production pour les restaurants scolaires ou en développant la qualité et le bio dans les cantines, – de régler les questions de logistique de plateforme de transformation et distribution par mutualisation.
  • une incitation à l’approvisionnement en produits locaux auprès des collectivités, avec la possibilité de développer des marchés accessibles avec les producteurs.

Ce Plan Alimentaire Territorial marque l’intérêt local des contrats de réciprocité, envisagés sous une dimension départementale, dans l’objectif de faciliter le mieux vivre ensemble et d’assurer le développement de notre territoire. Pour rappel, les contrats de réciprocité portent sur différents axes dont l’alimentaire mais aussi le tourisme,  la mobilité….

Les différentes intercommunalités du territoire participent ainsi au PAT de la Métropole :

  • en étudiant les circuits courts d’alimentation pour accroître la diffusion des produits locaux en fonction des spécificités. Ce qui se traduit au niveau local par un renforcement de l’offre de maraîchage ainsi que le maintien et le développement de l’élevage,
  • en soutenant la filière agricole dans le développement également de nouvelles formes de production et de vente (AMAP, grandes surfaces biologiques, distributeurs automatiques à casiers, etc.).
  • en favorisant les outils de transformation afin de les mettre aux normes et de les mutualiser à l’échelle départementale.

Il est à rappeler l’engagement de la Métropole concernant la création d’une légumerie sur la Métropole et dans d’autres lieux du territoire.

En résumé, si cet engagement pour un changement de modèle productif est une démarche portée par l’ensemble des acteurs de notre territoire, celui-ci s’inscrit aussi dans le cadre de la politique menée par notre gouvernement, avec le vote de la loi portant sur l’alimentation et la promotion d’une alimentation bio et locale (notamment avec l’objectif de 50% de produits locaux et de qualité, dont 20% de produits bios dans la restauration collective).

Pour conduire à sa réussite, la mise en place rapide d’un comité de pilotage PAT piloté par la Chambre d’agriculture est en cours.

 

 

 

Pour plus de précisions sur cet article écrire à fabienne.colboc@assemblee-nationale.fr