Depuis 20 ans, l’Afghanistan se reconstruisait pour vivre dans un état de droit.

17/08
2021

La sécurité des habitants était essentiellement exercée par les forces armées.Les militaires sur place (dont des Français jusqu’en 2014) n’ont eu de cesse de sécuriser le pays pour lui permettre un avenir meilleur.
Le départ progressif des américains a précipité la (re)prise de pouvoir des Talibans dans le pays jusqu’à la capitale, réduisant à néant toutes les années de travail et de vies sacrifiées qui se comptent en milliers. La France, elle, a perdu 89 hommes dans cette guerre.
Depuis ce week-end, l’Afghanistan est plongé dans le chaos et dans l’angoisse de retrouver un régime autoritaire, menaçant et violent.
Cette emprise déja connue entre 1991 et 2006 est catastrophique pour les droits humains.
Emmanuel Macron l’a annoncé hier, toutes celles et ceux qui ont travaillé sur place pour la France, parfois au péril de leur vie, sont ou seront rapatriés, qu’ils soient français ou afghans. Il en va de même pour tous les journalistes, artistes et personnes menacées.
La priorité doit être mise pour la protection des civiles et notamment des femmes sur place.
La condition des femmes et fillettes risque d’être terrible, le pire les attend, alors que depuis 20 ans elles vivaient avec des droits et des libertés notamment l’accès à l’école des petites filles qui était un défi majeur constant face à la menace des Talibans.
La communauté internationale doit réagir au plus vite pour leur venir en aide. Emmanuel Macron en appelle à une action concertée du Conseil de sécurité de l’ONU.
L’ambassade française est toujours sur place délocalisée à l’aéroport pour organiser les départs des ressortissants français et afghans ayant travaillé pour la France.

Pour plus de précisions sur cet article écrire à fabienne.colboc@assemblee-nationale.fr