Expérimentation des emplois francs : un engagement pour les quartiers populaires

10/11
2017

L’Assemblée nationale a voté, le mercredi 8 novembre, la mise en œuvre d’une expérimentation des emplois francs à partir d’avril 2018 dans quatre ou cinq régions. Cette mesure, qui devrait concerner 20 000 emplois, accordera une prime à une entreprise qui embauche un demandeur d’emploi résidant dans un quartier prioritaire. La prime à l’embauche pourra aller de 5 000 euros sur deux ans pour un CDD à 15 000 euros sur trois ans pour un CDI en vue de favoriser l’emploi dans les quartiers populaires.

« Les leçons de l’expérience précédente ont été tirées », a assuré le Ministère du Travail, faisant référence à la première expérimentation des emplois francs qui avait été un échec. Désormais conscient des enjeux de cette mesure, le gouvernement a élargi la cible à tout demandeur d’emploi et élevé le montant d’aide pour qu’il soit plus incitatif, afin de rendre cette mesure plus efficace.

Pour Bruno Bonnell, député du Rhône et ancien chef d’entreprise : « Si le dispositif des emplois francs existait lorsque je dirigeais mon entreprise, j’aurais ouvert plus d’emplois aux jeunes des quartiers prioritaires. Au-delà de l’avantage fiscal, cette mesure offre la possibilité d’investir de façon pérenne dans la formation de ces jeunes. Il s’agit là d’une différence fondamentale par rapport aux emplois aidés qui sont bien souvent des contrats temporaires. »

Un investissement de 11,7 millions d’euros et une promesse du Président de la République tenue que je soutiens, et qui appuiera, je l’espère, une véritable lutte contre les discriminations à l’embauche. Cette expérimentation prouve également la volonté de la majorité présidentielle de son désir d’innover et d’apprendre et de ne négliger aucune possibilité tout en gardant bien en vu l’intérêt général.

Pour plus de précisions sur cet article écrire à fabienne.colboc@assemblee-nationale.fr