Maison du souvenir de Maillé : vers une solution pérenne

11/12
2017

Depuis plusieurs années, l’avenir de la maison du souvenir de Maillé est menacé par une perte de financements, et ce malgré un beau succès de fréquentation notamment auprès des publics scolaires.
Pour rappel la ville de Maillé a connu le 25 août 1944 le 2e plus important massacre de civils commis en France par les troupes allemandes.
La maison du souvenir est un lieu de mémoire porté depuis des années par le maire de Maillé, Bernard Eliaume, le président du lieu Serge Martin, le personnel du site, les membres de l’association et de nombreux bénévoles. Un lieu hautement symbolique et chargé d’histoire qu’il est important de sauvegarder.

Plusieurs pistes ont été évoquées lors des réunions organisées avec des représentants de l’Etat, de l’Armée, des élus, des parlementaires, des sénateurs et des conseillers départementaux, pour trouver de nouveaux financements de façon pérenne, notamment celle du changement de statut en association ou en Groupement d’Intérêt Public. Une piste qui a mobilisé les équipes de la maison pendant près de deux années, mais qui n’a finalement pas pu aboutir.

Désireuse de présenter ce dossier au ministère des armées concerné, j’avais pris rendez-vous avec Mme Geneviève Darrieussecq.
La secrétaire d’Etat des armées a préféré se rendre sur place le 11 décembre dernier.
Suite à sa venue, il a été décidé que la maison du souvenir devait être labellisée au titre du tourisme de mémoire.
La contractualisation d’une convention entre les différents financeurs (Etat, Conseil Départemental 37, Conseil Général du Centre Val-de-Loire, Communauté de communes…) a  également été établie.
Cette convention rendra possible l’obtention de crédits provenants du FIPD (fonds interministériel de prévention de la délinquance) qui est destiné à financer la réalisation d’actions dans le cadre des plans de prévention de la délinquance et dans le cadre de la contractualisation mise en œuvre entre l’État et les collectivités territoriales en matière de politique de la ville.

Pour plus de précisions sur cet article écrire à fabienne.colboc@assemblee-nationale.fr