BRUIT des TGV

06/09
2018

Depuis la mise en service de la ligne de trains à grande vitesse, de nombreuses plaintes ont été formulées par les associations, les Maires, les élus. Ces derniers dénoncent la perte de qualité de vie causée par le bruit des TGV. Ils disent ne plus pouvoir profiter de leurs jardins et être constamment réveillés la nuit.

Ce mercredi 29 août se tenait à la Mairie de Villeperdue une rencontre entre le CGEDD et les Parlementaires d’Indre-et-Loire. Cette réunion portait sur la « Mission d’expertise et de médiation relative aux nuisances sonores générées par les TGV auprès des riverains des lignes à grande vitesse Bretagne-Pays de Loire et Sud -Europe-Atlantique ».

 

Mon engagement

J’ai suivi ce dossier de près. Pendant ma campagne électorale, je me suis d’ailleurs engagée à agir sur ces problématiques des nuisances sonores (TGV et autoroutes). Avec le concours de collègues Parlementaires subissant cette nuisance dans leur circonscription, nous avons interpellé la Ministre des Transports pour qu’elle évalue la problématique de nos électeurs.

Pour répondre à nos demandes, notre Ministre des Transports, Élisabeth Borne, a mis sur pieds une mission de médiation.

Différents objectifs ont été annoncés par la Ministre:

> Établir des critères objectifs permettant d’identifier les habitations les plus exposées aux nuisances sonores ;

> Étudier et proposer, pour les situations les plus sensibles, des aménagements spécifiques allant au-delà de la réglementation (protection de façade, protection à la source, rachat pour les habitations les plus exposées) ;

> Identifier un calendrier de mise en oeuvre de ces investissements nécessaires et définir leur financement ;

> Émettre toute recommandation utile en matière d’évolution de la réglementation ».

 

Les enjeux

Troubles du sommeil, risque cardiovasculaire, hypertension, perte de qualité de vie, troubles d’apprentissage et perte de productivité au travail; voilà les véritables défis auxquels sont confrontées les populations riveraines des grandes infrastructures. Les nuisances sonores qu’elles induisent ont également pour conséquences une dévalorisation des biens immobiliers voisins, ainsi qu’une baisse d’attractivité pour les communes adjacentes.

Et pourtant, ces mêmes infrastructures sont le squelette de la vie économique de notre département. Elles sont au coeur de nos mobilités et du développement économique du territoire.

Notre responsabilité à trouver des solutions permettant de protéger les populations subissant ces nuisances est donc d’autant plus grande. Ces infrastructures sont en effet essentielles -et elles se densifient avec la croissance démographique- pour assurer le dynamisme et l’attractivité de notre région.

Notre action est donc fondamentale pour la qualité de vie et l’avenir de notre territoire.

C’est ce pourquoi, je travaille, en lien avec le Ministère des Transports et le Ministère de la transition écologique et solidaire, sur la question des nuisances sonores. Je souhaite porter la voix de mes électeurs à l’Assemblée Nationale sur les dispositifs de valorisation de notre environnement sonore. Valoriser les innovations technologiques et proposer des évolutions réglementaires sont, à mon avis, les deux principaux chantiers sur lesquels nous devons travailler.

 

Un rapport de cette mission de médiation devra être remis à la fin de l’année 2018 pour contribuer aux débats de la loi sur les mobilités propres.

Pour plus de précisions sur cet article écrire à fabienne.colboc@assemblee-nationale.fr