Aucun parlementaire ne doit être inquiété, intimidé du fait de son vote

01/08
2019

Je condamne fermement les violences dont sont victimes mes collègues députés La République en Marche depuis leur vote sur le projet de loi de ratification du CETA. Depuis le 23 juillet, date du vote, les députés de la majorité subissent des injures et menaces incessantes sur les réseaux sociaux. Des mots aux actes, certaines de ces menaces se sont traduites par des attaques contre les permanences parlementaires qui ont été dégradées, murées, ou encore recouvertes de fumier.

Je tiens à rappeler que les députés, représentants du peuple, sont libres de leurs choix et de leurs votes. Il est intolérable qu’ils subissent ces méthodes de pression contraires à nos principes démocratiques. Chacun est en droit d’exprimer librement son désaccord, mais nul ne peut contraindre par la menace un représentant du peuple à adopter son opinion.

Ces actes de contestation violents ont été revendiqués par deux syndicats agricoles en désaccord avec le CETA, les Jeunes Agriculteurs et la FNSEA, avec lesquels nous entretenions jusqu’ici un dialogue régulier sur les problématiques agricoles.  Les instances nationales ne sont pas intervenues pour les condamner.

Dans ces conditions, j’appelle les délégations départementales à se désolidariser de ces méthodes. Celles-ci sont incompatibles avec la poursuite d’un dialogue apaisé et démocratique avec ces syndicats agricoles. Nous avons tous dénoncé l’agribashing c’est désormais à leur tour de prendre leurs responsabilités pour dénoncer ces violences envers les parlementaires.

Pour plus de précisions sur cet article écrire à fabienne.colboc@assemblee-nationale.fr